Publié dans Société

Kidnapping à Ankazobe - Le pasteur de la FPVM enfin libre

Publié le lundi, 05 février 2024

Fin de cauchemar ! Après 20 jours d'angoisse totale, rebondissement dans l'affaire liée à l'enlèvement d'un pasteur de l'église Fpvm à Firarazana, Dsistrict d'Ankazobe. En effet, il a été finalement relâché par ses ravisseurs, le week-end dernier. 

Or, c'est là que le bât blesse car aucun élément n'a filtré pour tenter de savoir si sa famille a payé ou non la rançon de 50 millions ariary demandée par les bandits. Mais l'essentiel a été fait : l'évangéliste est donc sain et sauf et a pu retrouver son foyer et les siens. Même la Gendarmerie semble n'être pas en mesure d'apporter davantage d'éclaircissements sur ce point. « On ignore s'il y avait ou non un paiement à notre insu », commente justement une source au niveau de la gendarmerie dans la région. Mais une chose est sûre : l'enquête n'est pas pour autant terminée. Au contraire, la traque des ravisseurs de l'évangéliste se poursuit encore. 

Un bref rappel des faits. Les enlèvements se sont multipliés dans cette même période dans différentes localités d'Ankazobe. A l'époque, deux mères de famille, la soixantaine chacune, mais aussi une jeune fille de 16 ans ont été les otages des bandits qui ont attaqué à Talatan'Angavo, non sans qu'ils n' y aient assassiné un chef de famille. La semaine dernière, les Forces de sécurité et de défense ont réussi à délivrer les otages. De son côté, le pasteur de l’église FPVM, qui a été enlevé trois jours avant les premières, a disparu complètement du radar jusqu'à ce qu'il ne soit également relâché à son tour, le week-end dernier.

On peut dire que ce dénouement favorable serait le fruit de l'opération baptisée « Harato II » par les Forces de l'ordre dans la région.

Durant celle-ci, 7 bandits furent éliminés tandis que 10 autres ont été placés sous mandat de dépôt. Preuve que l'affaire est compliquée, des militaires figurent dans la liste des complices et cela leur a valu un emprisonnent à Tsiafahy, du moins pour 5 d'entre eux. Affaire à suivre.

 

Franck R.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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